Pour Bonmati (1928-2005), la femme est un vecteur de beauté. Gabriel Bonmati en fait donc le pivot de ses toiles. Il peint avec délice la blancheur du teint, avec le souci d’évoquer la fraîcheur et la pureté de sa muse. Ses blancs, à la fois clairs et profonds, sont mis en valeur dans un décor soigné.
En effet, Bonmati applique le plus grand soin à insérer ses sujets féminins dans un cadre recherché. Cela devient pour lui prétexte à mêler des formes géométriques, à déployer des patrons de passementerie, à opposer rondeurs et déchirures.
Mais Gabriel Bonmati met également une riche palette de couleurs à profit, jouant dans l’harmonie, avec des camaïeux soigneusement déclinés, ou optant pour les tonalités contrastantes.